Je l'ai dit l'autre jour, en ce moment c'est l'anarchie absolue.
Mamity est repartie, Omi (ma maman) est venue et reste encore une journée et demi, ensuite j'aurais quatre jours à gérer "seule" (avec des amis prévenus au cas où, qui pourront venir à la rescousse en cas de besoin, puis nous partons quelques jours chez les beaux parents pour fêter Noël.
Toujours est il qu'en vérité, j'attends avec un mélange d'impatience et d'appréhension de me retrouver seule avec Salaï et le Prêcheur qui travaille.
Je sais que je dois me ménager, je sais que je dois faire attention, je sais que je ne pourrais pas tout faire. Mais j'ai envie de voir ce que j'arrive à gérer seule.
J'ai envie aussi de pouvoir faire les choses à ma façon à moi, reprendre possession de la maison, même si ce sera sûrement plus long pour tout faire, même si je mettrais beaucoup plus de temps à faire les choses...
Et puis, tant que les fêtes ne seront pas passées, j'ai peur de ne pas réussir à redonner à Salaï son rythme d'avant ma crise de hernie.
Il ne dort plus que très sporadiquement en journée, comme avant que je cale ses siestes. Normal: il y a tout le temps quelqu'un à la maison, et moi j'ai du mal à le garder sur mes genoux aussi longtemps.
Comme je lui donne le bain en le prenant avec moi, et que notre rituel du coucher n'est pas fait depuis fin novembre, il se couche aussi à des heures très aléatoires: 19h les soirs ou il n'y a pas eu de sieste l'après midi, 21h celui ou il a dormi de six à sept trente, etc..
Son sommeil de nuit s'en ressent également, puisqu'il se réveille à nouveau plus souvent entre onze heures et sept heures, et qu'il n'est pas rare qu'il soit "debout/bien réveillé" à sept heures trente.
Je sens que çà m'épuise.
Je sens que j'ai besoin de dormir.
Quitte à faire comme avant, prendre le temps d'aller faire une sieste moi aussi, avec le bébé.
J'ai hâte, parce que la c'est du n'importe quoi, et j'ai peur qu'il s'habitue à ce rythme tellement décalé.
Je veux juste retrouver notre petit train train.