Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Maman Est Une Sorcière

Maman Est Une Sorcière

Blog d'une jeune Maman Sorcière, de Papa Prêcheur et de leur Ptit Loup Wicca, Craft, Maternage Proximal, Couture, Lifestyle, DIY et tout un univers


Avec Papa çà Rigole Pas

Publié par Maman Sorcière sur 29 Décembre 2017, 12:00pm

Catégories : #Maternage-Bébé-Allaitement, #Quotidien-Humeur

Comme je dois pas mal ralentir la cadence, en faire moins, moins vite, et surtout, surtout me ménager (sous peine de récidiver de la hernie et risquer du coup une opération que je voudrais vraiment éviter!), je sollicite plus que jamais le Prêcheur dans mes tâches quotidiennes.

J'essaye pourtant de lui garder les choses plus agréables. Par exemple, même s'il m'a montré qu'il sait très bien changer une couche, je sais que ce n'est vraiment pas sa tasse de thé. Aussi, je m'efforce de lui demander de l'aide pour le rhabillage, par exemple, une fois la couche changée.

Mais il y a des fois ou j'ai tellement mal que j'ai peur de faire tomber Salaï, ou de ne pas arriver au bout de la tâche en question. L'autre matin, j'étais complètement bloquée en me levant, Salaï dormait encore, j'attendais la kiné, bref, le Prêcheur a dû se charger de la couche (bien pleine), du change complet (passer du pyjama aux vêtements de jour), du crémage (Salaï a toujours un peu d'eczéma et seule la préparation magistrale le soulage) sans aucune aide.

Il s'en sort très bien, vraiment.

Mais c'est vrai que çà rigole moins qu'avec moi.

Il est plus sec, plus ferme, s'agace vite. Il reprend les "ouin" de Salaï quand il pleure, en pleurant plus fort, parle d'un ton fort et autoritaire, et ses gestes sont plus brusques.

Oh, il ne lui fera pas de mal, mais il ne va pas hésiter à lui lever les jambes d'un coup pour passer un vêtement, là ou moi je vais le prévenir, y aller en douceur et commenter ce que je fais.

La chose m'a particulièrement frappée lors du bain. Je n'étais vraiment, mais alors vraiment pas en état de lui donner moi. Les élancements depuis la fesse jusqu'aux orteils, la douleur lombaire, sachant que j'allais devoir rester allongée après le temps de la tétée jusqu'à ce que Salaï s'endorme...

J'ai demandé au Prêcheur de lui donner le bain.

Il a accepté.

Salaï a pleuré.

Parce que avec Papa çà rigole pas. Il l'a déshabillé en deux minutes chrono, l'a foutu dans l'eau sans sommation, a frotté un peu partout avec le savon, toujours Salaï en sono qui hurlait tout ce qu'il pouvait...

Et moi j'étais là à regarder et à penser à comment "je"fais, la douceur que je mets dans mes gestes et ma voix, les chansons, la petite éponge, le prévenir avant de le basculer pour laver entre les jambes ou avant de le sortir de l'eau...

Je mets une demie heure entre le début du bain et le coucher, habillage, chanson et massage compris.

Là, en dix minutes c'était torché.

Salaï était propre, crémé, en pyjama et turbulette, mais il n'était pas content.

Il n'a eu ni ses chansons ni son massage.

Pauvre loupiot. Je ne pouvais pas.

Le Prêcheur lui a mis sa musique et sa veilleuse, et lui a tout de même souhaité une bonne nuit. Avant de m'avouer que si, à l'avenir, je pouvais ne plus le lui demander, ce serait pas mal.

A vrai dire, en voyant non seulement l'état dans lequel les deux hommes se sont mis, mais aussi le mal fou que j'ai eu à calmer et endormir Salaï après, je pense qu'effectivement, je vais m'abstenir.

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents